[Area] En Roumanie, la gauche au pouvoir mobilise ses troupes contre "l'État parallèle" des magistrats

Dragos Calin dragosdotcalin a yahoo.co.uk
Sab 9 Giu 2018 19:56:26 CEST










http://www.france24.com/fr/20180609-roumanie-gauche-pouvoir-psd-etat-parallele-magistrats-liviu-dragnea


Le PSD, parti de centre-gauche au pouvoir en Roumanie, mobilise ses troupes samedi pour une grande manifestation à Bucarest contre les "abus" et "l'État parallèle" des magistrats.
 Quotas obligatoires de manifestants, slogans transmis par courriel, autocars réquisitionnés : le parti social-démocrate (PSD), la gauche au pouvoir en Roumanie, met les petits plats dans les grands pour préparer la grande manifestation du samedi 9 juin à Bucarest. Elle entend mobiliser ses troupes contre le pouvoir des magistrats qu'elle juge excessif."Nous y attendons tous ceux qui souhaitent vivre dans un pays libre, (...) où les droits fondamentaux des citoyens sont respectés", a annoncé l'homme fort de la gauche, Liviu Dragnea, chef du PSD.Condamné en 2016 à deux ans de prison avec sursis pour fraude électorale et menacé par un imminent verdict dans un autre procès, Liviu Dragnea veut dénoncer les "abus" du système judiciaire. Cette figure controversée de la scène politique se dit victime d'un "État parallèle qui parasite les institutions" et n'a cessé, depuis le retour de son parti à la tête du pays, fin 2016, d'accentuer la pression sur les magistrats.Selon lui, "plusieurs centaines de milliers de personnes", membres et sympathisants du PSD, sont attendues place de la Victoire, devant le siège du gouvernement. La Première ministre Viorica Dancila, une fidèle de Liviu Dragnea, a déjà confirmé qu'elle serait parmi les manifestants.Pression sur les militantsAlors que la capitale est traditionnellement proche du centre droit, le PSD a dû mettre en œuvre un plan détaillé pour "occuper" cette place, théâtre depuis plus d'un an de manifestations régulières contre une réforme controversée de la justice voulue par le PSD.Selon de nombreux témoignages publiés par les médias, les élus locaux de la gauche mais aussi des directeurs d'écoles ou d'hôpitaux ont mis la pression sur leurs subordonnés pour qu'ils se rendent à Bucarest. Des autocars et des trains spéciaux ont été affrétés, des voitures réquisitionnées et des contributions financières exigées.Le département de Giurgiu (sud), l'un des plus pauvres du pays, devrait ainsi être représenté par 10 000 personnes, tandis que les parlementaires sociaux-démocrates locaux ont chacun versé l'équivalent de 1 900 euros pour financer cette opération, a déclaré le chef de l'antenne locale du PSD, Nicolae Badalau.Selon un document qui a fuité dans la presse, les organisateurs ont donné des consignes claires : manifestants vêtus de blanc, un drapeau tricolore pour 10 manifestants et une pancarte pour 40."Cela me rappelle les 'rassemblements pour la paix' du temps de Nicolae Ceausescu", l'ancien dictateur communiste, a confié sur la chaîne Digi24 l'analyste politique Cristian Tudor Popescu.Des dépliants invitant les Bucarestois à descendre dans la rue "pour défendre la démocratie et dire 'Stop' à l'État parallèle qui veut contrôler la Roumanie" ont été distribués dans des boîtes aux lettres de la capitale.Avec AFP

   

   

   

   

   

 

  

   

   

   

   
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